lundi 31 janvier 2011

Levez vous!

J'ai pas mal écouté de la musique sur You Tube ces derniers jours tout en préparant ma réunion de travail du 1° et du 2 février (qui a d'ailleurs été reportée au 2 et au 3 février). J'ai fait des play lists avec des œuvres de Jean Sibelius et des interprétations de Jussi Björling entre autres, et ce faisant j'ai parfois aussi lu quelques uns des commentaires faits sur YT.

Pour une certaine musique, il y a toujours quelqu'un pour dire qu'elle est nationaliste et que ceci n'est pas bon. Elle est en quelque sorte traitée de fasciste. C'est donc mal vu d'aimer son pays, de l'exprimer en musique, au moins d'avis de certains.

Mais, n'étant pas suédoise j'ai peut-être le droit d'aimer l'interprétation de Jussi Björling de Land du välsignade?


Et n'habitant pas la Finlande, est-ce que je peux apprécier l'hymne Finlandia de Sibelius, sans me faire accuser d'être nationaliste?


Si j'écoute la Chevauchée des Valkyries de Richard Wagner je vais trouver quelqu'un pour dire que je suis antisémite.

Et pourtant ce n'est que de la musique. Si je peux dire QUE de la musique.

J'aime la musique nationaliste de tous les pays, car au lieu de séparer les gens les uns des autres, elle est là pour les réunir autour d'un intérêt commun. Si en plus, elle est belle...

Mais aujourd'hui elle n'est pas à la mode. Et pourtant, toute immigrée que je suis, je ne crache même pas sur la Marseillaise.



Je suis pire que nationaliste et je revendique donc le droit d'être multi-nationaliste!

Et si vous n'êtes pas sages j'ajoute l'Internationale! Est-ce que cela fait de moi une internationaliste?

vendredi 28 janvier 2011

Portrait d'un vilain petit canard

D'après l'œuvre de Hans Christian Andersen.

jeudi 27 janvier 2011

Les cygnes

J'ai l'impression que la population de cygnes sur la Seine augmente d'année en année.

J'en ai vu plusieurs dizaines au pied des silos à grains le long des quais à Rouen, et ensuite en longeant les berges de la Seine en aval.

A Mesnil-sous-Jumièges je suis descendue de voiture pour mieux voir huit grands oiseaux voguer sur l'eau, et aussitôt ceux-ci ont commencé à nager vers moi.

C'était bien la première fois qu'ils ne partaient pas en me voyant.

Cette fois-ci c'est moi qui ai battu en retraite une fois épuisée la pile de mon APN.

***
I wonder if people have started to nourish the swans as these came swimming towards me. Until now they used to go away as soon as they saw me.

***
Seinejoen joutsenia. Niitä on kymmeniä, ehkä satojakin.

mercredi 26 janvier 2011

Volée

J'aurais bien voulu demander la permission de prendre cette maison bavarde en photo, mais les seules fois où j'ai vu quelqu'un dehors je n'ai pas pu m'arrêter. J'ai d'ailleurs eu du mal à m'arrêter les autres fois aussi, car chaque fois une voiture a apparu de nulle part derrière moi.

Cette maison, je la trouve toute jolie avec ses porte et ses fenêtres de la même couleur bleue que la clôture, et avec ses rosiers qui grimpent entre les fenêtres. Tout m'y plait.

C'est pour cette raison que j'ai volé la maison en photo. Pardon.

mardi 25 janvier 2011

Rencontre sur l'eau

Le Happy Ranger descendait la Seine au niveau de Duclair quand je l'ai doublé par la droite mais tout en restant sur la route.

Ce navire, battant pavillon néerlandais, est un cargo équipé de deux grues, chacune d'une capacité de 400 tonnes et une portée de 18 mètres, si j'ai bien interprêté l'information que j'y ai vue inscrite.


Un peu plus loin j'ai vu un autre grand navire émerger de l'humidité ambiante au niveau du Mesnil sous Jumièges. C'était le Falcon Arrow, un vraquier en route de Rotterdam pour Rouen. Je ne peux que supposer qu'il devait y charger des céréales.

Les deux navires ont ralenti pour se croiser. Le niveau de la Seine était très haut, tellement haut qu'on avait presque l'impression que l'eau allait passer par dessus le petit muret et déborder sur la chaussée.

Mais cela n'est pas arrivé et j'a pu continuer ma route les roues et les pieds au sec.

lundi 24 janvier 2011

Pas d'énergie éolienne

J'ai vu les éoliennes arriver dans la région. Au départ il n'y en avait aucune, maintenant elles sont installées un peu partout, et d'autres sont prévues d'arriver.

Sur les cinq moulins à vent du Cap Fagnet il y en a un qui ne tourne plus depuis pas mal de temps. Le quatrième. Ou le deuxième si on commence à compter de l'autre coté.

Je suis donc allée voir, en compagnie de DD, ce qui se passe - ou plutôt ce qui ne se passe plus.

J'ai jeté un regard, à défaut de jeter un œil comme quelqu'un d'autre l'avait fait avant moi, se trompant par ailleurs de cible, vue que l'œil s'est collé sur un petit bâtiment dans le coin.

La quatrième éolienne est immobiliseé à l'aide de filins qui descendent des pales vers le pied. La deuxième aussi. Mais c'est la même. Sinon il y en aurait deux.

Une grosse grue à une dizaine ou une douzaine d'essieux - donc bien lourde - s'y trouve aussi. Elle a du arriver par la route, comme l'ont fait les éoliennes - en morceaux - quand on les a installées.

Dans la soirée du jeudi dernier, trois poids lourds pleins de matériel probablement destiné au chantier de l'éolienne en panne, étaient garés sur un parking de supermarché en ville, sans doute le seul endroit où ils avaient pu se mettre. *)

Eh oui, l'énergie si propre des éoliennes est arrivée par la route. Il n'y a pas d'autre possibilité.

Voici un exemple de matériel qu'il faut (photographié par DD en avril 2010) pour transporter du matériel lourd et encombrant.

J'ai compte seize essieux sur la remorque!

*) J'ai un jour assisté à une réunion, en tant qu'observatrice, où on parlait de fermeture d'un lieu où des poids lourds se garaient en attendant l'ouverture du lieu de chargement/déchargement. A la question, où se mettront les camions si le lieu est fermé, la réponse unanime était "ils n'ont qu'à se débrouiller". Sachant que les parkings où les camions peuvent se garer sont de plus en plus rares, cette attitude démontre un peu plus en quel estime on tient les professionnels de la route.

Il n'y a pas longtemps, une voiture a heurté un camion stationné sur la bande d'arrêt d'urgence sur l'A63. Un incendie a suivi et quatre personnes y sont mortes. Le conducteur du camion a été mis en examen.

Les places de stationnement sur les autoroutes sont rares, les parkings sont souvent pleins, et en même temps les conducteurs de poids lourds ont l'obligation de s'arrêter après un certain temps de conduite. Le chauffeur s'est donc arrêté là où il a pu (il n'était pas sur la chaussée, il n'a même pas débordé sur la voie).

Qui est vraiment responsable dans ce cas? Le chauffeur qui a voulu s'arrêter sur un parking mais qui n'a pas pu, et qui a malgré tout tenu à respecter la loi sur les coupures? Ou la société d'autoroute qui ne met pas assez de places à disposition des camions, malgré le prix exorbitant des péages que les transporteurs payent? Ou encore l'automobiliste qui l'a heurté? Ou celui qu'on appelle "pas de chance"? L'opinion a probablement déjà tranché.

dimanche 23 janvier 2011

L'attaque

Tout au long de ma vie j'ai rencontré des gens de pays et de continents différents, des gens de cultures différentes, voire de religions différentes, et même des athéistes.

Quand je rencontre un inconnu, je ne lui demande pas d'entrée d'où il vient, ni quel dieu il prie. Cela ne me regarde pas. Bien sûr nous pouvons parler de nos pays, dire d'où nous venons, mais ce n'est pas le but de notre rencontre. Ce n'est pas la chose la plus importante. Et si nous parlons religion, ce qui peut arriver, c'est d'une façon neutre. Nous discutons tout simplement. Pour mieux faire connaissance. Pour apprendre.

Si par hasard nous ne nous entendons pas, ce n'est pas à cause de notre nationalité ou de notre religion. C'est bien pour des raisons toutes autres. Au moins je l'espère.

Alors, que dire du polémique autour d'un écrivain mort depuis des dizaines d'années déjà et dont on avait décidé de célébrer l'anniversaire de la mort. Il faut dire que c'est un écrivain connu dans son pays, le même où je vis. Même moi, je connais son nom!

Mais cet écrivain a écrit des choses très désagréables sur des gens d'une religion autre que la sienne.

Il avait ses raisons de le faire. Bonnes ou mauvaises d'ailleurs. Là n'est pas la question. Il les avait, ces raisons ou ces déraisons.

Et maintenant cela lui retombe dessus, cinquante ans après sa mort, car un défenseur des gens pratiquant cette religion a crié au scandale.

On ne doit pas fêter l'écrivain en question, pourtant considéré comme un des grands de son pays.

Et le ministre en charge de la célébration, beaucoup plus politiquement correct que moi, cède. Tout de suite.

Alors moi je prétends, qu'à force de vouloir faire trop bien, on arrive facilement à un résultat diamétralement opposé, car je ne suis pas la seule que cela énerve, et certains pourraient même mettre ceci sur le dos de ceux qui pratiquent la religion en question. Ils pourraient dire que c'est une forme grave d'intolérance vis-à-vis de toutes les autres religions, et même vis-à-vis de ceux qui se croient athéistes.

Mon pays natal a été en guerre contre un autre pays, beaucoup plus grand. Une certaine haine en est née, surtout chez les générations qui ont vécu pendant cette époque, et j'ajouterais, sans aucun doute des deux cotés de la frontière!

Pourtant je ne me refuse pas le droit de lire des écrivains de ce pays, d'écouter leur musique; je connais même quelques rares mots de sa langue. Je regrette seulement de ne pas parler leur langue.

Il y a peut-être des choses plus importantes dans la vie que de s'occuper du passé, de ses mauvais souvenirs, car nous avons encore un avenir à construire, et bien que l'avenir se construise sur le passé, parfois il vaut mieux pardonner. Si nous ne le faisons pas, nous nous haïrons d'autant plus.

Et cela, je ne pense pas que ce soit le but.

samedi 22 janvier 2011

Salut les jeunes

Arrêtée au feu rouge devant l'Abbatiale, j'ai vu un groupe de jeunes sortir de l'ancien Hôtel du Grand Cerf, aujourd'hui Musée du Patrimoine.

Pour une raison que j'ignore nous avons eu un contact visuel, ce qui a déclenché entre autre quelques sourires.

Mais ils ne devaient pas s'attendre à ce que je les vise avec mon APN qui n'attendait que l'occasion de se faire saisir sur le siège passager!

Et puis le feu est passé au vert pour moi. Salut!

Et les voilà de nouveau, de l'autre coté de l'Abbatiale. Non, je ne les ai pas suivis, j'allais déjà dans l'autre sens. Je ne traîne pas, moi.

Ou comme quelqu'un a déjà dit bien avant moi, ce n'est pas parce que tu vieillis que tu cesses de jouer, c'est parce que tu cesses de jouer que tu vieillis!

***

J'espère que vous (les jeunes) ne voulez pas que je retire ces photos! Elles ne sont pas bien compromettantes...

vendredi 21 janvier 2011

Je ne suis pas un héros...

J'ai une peur bleue de m'approcher trop près du bord de la falaise. J'ai peut-être encore plus peur quand c'est DD qui le fait, car je sens le sol se dérober sous ses pieds, je le vois trébucher et partir au delà du bord en vol plané, accompagné de deux hurlements stridents, le sien et le mien. Surtout le mien.

Alors je me demande pourquoi je l'ai traîné pour une promenade là-haut, sachant que le bord est tout près. Beaucoup trop près à mon goût.

Quand je vois que tout un morceau de la falaise est descendu tout en bas, entraînant avec lui la plus grosse partie de ce qui fut sans doute un bâtiment, je ne peux que me donner raison d'avoir peur.

Alors, appréciez mon héroïsme! DD m'ayant fait remarquer deux mouettes, je me suis approchée - sans doute en fermant les yeux - du bord, le plus près possible, j'ai senti le sol partir, je m'ai vue tomber sur les cailloux une centaine de mètres plus bas, et tout ça pour le plaisir de vous montrer une photo de deux oiseaux sur un bout de calcaire!

La prochaine fois, c'est juré, je choisirai un autre but pour la promenade.

jeudi 20 janvier 2011

Muistoja ja ajatuksia hujan hajan.

Laiskottelin viime lauantaina sohvalla Nefertitin kanssa, kun mieleeni tuli vanha suomalainen laulu jota en ollut muistellut, saati kuullut vuosikymmeniin.

Minun piti ihan mennä You Tubesta katsomaan miten se oikein meni, sekä sanoiltaan että sävelmältään, ja sieltähän löytyi Leif Wagerin laulamana Sua vain yli kaiken mä rakastan, sinisilmiisi tuijotan. (Sanoista en ole ihan varma...)

Lötyi sieltä joku muukin esittäjä, mutta vaikken ole koskaan ollut Wager-fani, tämän esitys sopi muistikuviini parhaiten.

En koskaan Wager-fani! Tätä eivät varmaan monet entiset ystäväni ja tuttavani ymmärtäisi, näyttelijähän oli erittäin suosittu. Minua taas häiritsi jokin asia jota pidin teennäisenä hienostuksena. Ehkä se johtui filmistä. Saatoin tietysti olla väärässä. Luultavasti olinkin. Mutta miksen saisi olla eri mieltä? Smaken är delad som baken, sanoo ruotsalainenkin.

Vähän samaa hienostelua kuin se että joissakin suomenruotsalaisissa piireissä puhuttiin (puhutaanko yhä?) tuplakonsonanttein. "Min pappa har sju segelbåttar, hur många har din?" (Miksi kerskailet isäsi saavutuksilla? Etkö itse pysty mihinkään?)

Hienostelua ja kerskailua en tosin tavannut pelkästään ruotsia puhuvien keskuudessa. Sellainen ei välitä kielestä. Ja taisin olla sellaiselle pikkasen yliherkkä. Luultavasti liiankin.

Nuorena teininä olin kerran jäänyt yksin kesälaitumillemme Kultarantaan. Sellaista sattui, muttei kovin usein. Vanhempani olivat jossain muualla, Helsingissä ehkä, tai luultavammin matkoilla. Sekin oli harvinaista. Isäni oli aina töissä eikä ottanut juuri koskaan lomaa. Olin päivällä käynyt soutelemassa, Naantaliin ja takaisin, ja kiinnittänyt soutuveneen Munkkimäen laituriin, tavalliselle paikallensa.

Iltapäivän edetessä alkoi myrsky, josta kuuli että siitä tulisi voimakas. Mitään muuta ei kuullutkaan. Sähköt katkesivat, puhelinyhteydet myös. Olisin mielelläni mennyt katselemaan mitä tapahtui, mutta tajusin että minun oli syytä jäädä odottamaan myrskyn loppua.

Seuraavana aamuna puhelin soi. Pääpuutarhuri uteli olinko vielä elossa ja talo kunnossa. Sain samalla tietää että puistossa oli kaatunut puita, että veneitä oli kymmenittäin veden alla, myös lahden toisella puolen, Naantalissa. Sain myös tietää että päätökseni jäädä sisälle oli ollut oikea.

Päätin mennä tarkistamaan oliko soutuvene vielä paikallansa. Olihan se. Ainoita paatteja joka oli pysynyt aaltojen päällä. Olin siitä onnellinen, sillä olisin tuntenut itseni syylliseksi jos se olisi irtaantunut. Kultaranta II taisi olla vedenpinnan alla venevajassa. Tai ainakin täynnä vettä. Sellainen muistikuva on jäänyt silmäkalvolleni.

Jatkoin matkaani lehmusten alla. Tapasin siellä rouva K'n, joka toivotettuamme toisillemme hyvää päivää sanoi minulle "Mieheni, herra presidentti, kertoi minulle aikaisemmin aamulla että alueella on kaatunut 51 puuta."

Tarkasta määrästä en ole enää ihan varma, minua jäi ärsyttämään tuo "Mieheni, herra presidentti."

Eikä rouva tiennyt että minä tiesin että hänen miehensä oli tasavallan presidentti?

Ehkä silloin puhuttiin näin, mutta tällainen häiritsi jo siihen aikaan jatkuvasti uhmaikäistä minua. Häiritsee - tai naurattaa - vieläkin, kun joku alkaa "pudottamaan nimiä". Tosin ymmärrän nykyään että toisilla on tarve tuoda itsensä esille tällä tavalla. Ja varmaan olen itsekin niin tehnyt! (Joku voisi vaikka väittää että teen niin juuri nyt, mutta harva blogiystävänihän ymmärtää suomea, joten otan riskin.)

On muitakin asioita joita en ole ymmärtänyt. En eroa suomenruotsalaisten ja suomensuomalaisten välillä. Minusta kaikki suomalaiset ovat suomalaisia. Toisilla vaan on äidinkielenä suomi, toisilla ruotsi. Itse puhuin kumpaakin, nyt tosin vain ranskaa jo paljolti yli kolmekymmentä vuotta. (Blogi auttaa minua pitämään yhteyttä muihin kieliin.)

Suomessa kieliriidat eivät kuitenkaan ole meenneet niin pitkälle kuin Belgiassa. Joko sinne on saatu hallitus?

Työskentelin Brysselissä opintojeni jälkeen, suomalaisessa yrityksessä jolla oli sekä ranskaa että flaamia puhuvia asiakkaita. Eräs näistä, flaami, kieltäytyi puhumasta ranskaa ranskaa puhuville belgialaisille, vaikka hän puhui suomalaisten kanssa erinoimaisen hyvääkin ranskaa, ellei tietysti paikalla ollut belgialaisia. Silloin oli puhuttava englantia.

Jatkuvasti uhmaikäinen minä sanoi sitä hulluudeksi. En tosin asiakkaalle itsellensä. (Olisin saanut potkut.)

Miksi ihmisiä luokitellaan - ja miksi he luokittelevat itse itsensä - syntyperänsä tms mukaan. Minusta ihminen ei ole se miksi on syntynyt, vaan se miksi hän on itsensä kehittänyt. Tietenkin tämä kehitys riippuu myös olosuhteista.

Sain useita vuosia sitten kutsun Suomeen luokkakokoukseen. Menin, sillä menin samalla tapaamaan äitiäni. Itse asiassa olisin mennyt tapaaman äitiäni ilman sitä luokkakokoustakin.

Siellä oli muutama vanha opettajakin, joista ruotsin opettajani, jonka muistin mukavana ihmisenä joka ensimmäisenä oli tehnyt sinutkaupat oppilaittensa kanssa. Uudet ajat, uudet tavat ja nuori opettaja. Nyt hän sanoi minulle heti ensikäteen "Ja, det var du som bodde på slottet!" (Isäni virka-asunto.)

Olin pettynyt. Eikö hän muistanut minusta mitään muuta? Ei, hän oli virallista syytöstä nostamatta tuominut minut linnaan! Puolustukselle ei koskaan annettu sananvuoroa. Asiantuntojoilta ei pyydetty yhtäkään lausuntoa. Olin saanut elinikäisen tuomion, ja se on varmaan rikosrekisteriinkin kirjattu.

Eipä sitten ihme että laulaisin - jos minulla olisi ääntä ja korvaa - Nefertitille "Sua vain yli kaiken mä rakastan" tuijottaen samalla sen sinisiä silmiä. Kissat eivät katso ihmisten syntyperää, eivät kieltä tai koulutusta. Eivät myöskään pankkitiliä niin kauan kun ruokaa riittää. Kissat joko pitävät ihmisestä, tai ovat pitämättä.

Nefertiti pitää minusta, tarvitsee minua ollakseen onnellinen. Moumoune myös. Mutta Moumounella on ruskeanvihreät, kultaiset silmät. Minun pitää löytää sitä varten toinen laulu.

***

Vanhemmat ja isovanhemmat kertovat lapsillensa ja lastenlapsillensa muistoja menneisyydestä. Minulla ei ole lapsia joten kirjoitan ne blogiini. Itseäni varten. Psykoanalyysinä ehkä. Jotta ymmärtäisin miksi minusta on tullut se mitä olen.


Nuoren hpy'n vapaa töherrys UKK'sta kävelyllä ministeri Kleemolan kanssa Kultarannan puistossa Baldanin valokuvatoimiston valokuvan mukaan. Vuosilukua en tietenkään muista. Ehkä se löytyisi valokuvan takaa, jos löytäisin valokuvan jostakin.

mercredi 19 janvier 2011

Lueur de désespoir

On parle beaucoup de la Tunisie depuis quelques jours. Cela devait être dimanche soir, ou peut-être déjà samedi, j'ai entendu une femme, une inconnue, une n'importe qui, aux informations. Une parmi d'autres, mais ce qu'elle a dit m'a fait impression.

Cette tunisienne disait qu'elle se fichait pas mal de qui était au pouvoir, pourvu qu'elle ait quelque chose à mettre dans l'assiette de ses enfants.

Bien entendu, on pourrait sortir la phrase de son contexte et prétendre qu'elle souhaitait le retour des anciens dirigeants. Dieu (peu importe le nom que nous lui donnons) m'en garde de tirer cette conclusion.

Mais je pourrais aussi sortir la phrase de son contexte, même de son pays, et dire que c'est sans doute notre souhait à nous tous. Que les dirigeants travaillent pour nous, et pas pour eux-mêmes. Qu'ils fassent tout pour que nous puissions remplir notre assiette et celle de nos enfants, au lieu de s'occuper de leur propre compte en banque. De leur carrière, de leur réussite. De leur assiette, parfois déjà pleine à ras le bord. Et si ça déborde, on en prend une autre, plus grande celle-ci...

Depuis que la politique est devenu un métier, il est nécessaire pour ceux qui le font - peu importe le bord qu'ils affichent- de s'occuper d'abord de leur carrière. Il n'y a que de cette façon qu'ils peuvent remplir leur assiette, et s'assurer qu'elle reste pleine. Que ferions-nous à leur place? Ne sommes-nous pas heureux quand on nous annonce une hausse de notre salaire, un meilleur résultat pour notre entreprise, un gain au loto ou au PMU? Devenir star de quelque chose et gagner des millions est le rêve de nombreux jeunes.

Qui peut me dire où va la limite entre le nécessaire, le raisonnable et la cupidité? Nous vivons dans un monde où l'argent compte énormément. Pour ceux qui en ont, comme pour ceux qui n'en ont pas.

Alors changer? Mais comment? Où trouver une équipe politique qui n'a plus envie - ou besoin - de penser à elle-même? Je crois que c'est fichu, et qu'il va falloir continuer comme avant, voter pour ceux qui parlent le mieux de nos idées, et ensuite, espérer qu'il y aura aussi quelques miettes pour nous!

Trouver quelqu'un qui travaille pour nous sans arrière-pensées, je n'y crois pas. Je n'y crois plus.

La démocratie a ses points fort et aussi ses faiblesses.

mardi 18 janvier 2011

17/12

Här kommer den andra januaribilden från serien 12 bilder. För att växla om lite har jag inte tagit den från in- eller utgångsdörren utan från den dubbla dörren, dvs det sk franska fönstret. Vinkeln är lätt annan, men motivet så gott som samma.

DD har kapat av en del grenar på linden. Trädet har vuxit och blivit så stort att det behövde lite ansning för att inte ge för mycket skugga.

Det blev redan ljusare i mitt arbetsrum. Eller är det bara ett tecken på att dagarna blir längre?

lundi 17 janvier 2011

Pas d'aide alimentaire

On râle contre les camions, mais on en réclame pour transporter l'aide alimentaire.

Plus de 3 millions de Français ont droit à l'aide alimentaire. La Croix-Rouge, les Restos du Cœur, la Banque Alimentaire et d'autres associations collectent des denrées par des dons de particuliers et d'entreprises, par tout moyen et à tout moment.

Mais il faut quelqu'un pour transporter les denrées, et depuis 2009 - chose que le public ne sait probablement pas - on (entre autre le Ministère du logement en charge de l'exclusion) demande aux transporteurs routiers d'y participer bénévolement.*)

Déjà au moment de la guerre en ce qui fut autrefois la Yougoslavie, j'ai pu remarquer que l'aide des transporteurs était indispensable.

En effet, Jacques Aublé, qui à cette époque était responsable d'un centre de recherche pour la création de nouvelles variétés de pommes de terre, avait décidé de venir en aide aux victimes de la guerre. C'est ainsi, qu'à travers de quelques relations professionnelles, et d'autres amicales, nous avons été amenés à transporter des sacs de semence vers le lieu de groupage, d'où d'autres camions devaient ensuite acheminer la totalité de l'aide vers les Balcans.

A la fin de cette initiative caritative, un concert a été tenu par la Lyre Maritime de Fécamp, et l'Abbé Pierre y était invité, tout comme nous. C'est la seule fois que j'ai pu serrer la main et échanger quelques mot avec cet homme qui me paraissait à l'époque déjà bien fragile physiquement, quoique pas moralement.

La Yougoslavie me fait penser à Tito. Cela s'est passé l'année de mes 12 ans. Le président yougoslave était en visite d'état en Finlande, et comme cela pouvait arriver, j'ai glané quelques informations qui ne sortaient pas vers le grand public. Ceux qui savaient ne divulguaient pas tout à la presse comme cela se fait souvent aujourd'hui...

Tito avait, parait-il, une peur bleue de se faire tuer, et même pendant les dîners officiels il avait un goûteur (comme l'avaient autrefois les rois) pour s'assurer que ce qu'on lui servait n'était pas empoisonné. En même temps, s'il avait pu manger du "lenkkimakkara" (une sorte de cervelas) à chaque repas, il aurait été le plus heureux des hommes. Il demandait même qu'on lui en apporte pour son petit déjeuner.

***

*) "Le transport de denrées alimentaires pour une association à titre gracieux peut être qualifié de don au sens de l'article 238bis du CGI et ce quel que soit le volume ou le poids transporté. Ce don ouvre droit à une réduction d'impôt de 60% de la valeur du don et ce dans la limite du 5 millième du CA de l'entreprise."

vendredi 14 janvier 2011

La missive de Miss Yves

Hier une agréable surprise m'attendait dans la boîte à lettres. Une missive de Miss Yves, la spécialiste du mail art.

Un clin d'œil à la littérature et aux chats, une carte toute ensoleillée pour une journée de pluie, qu'espérer de mieux? En plus, des vœux!

Merci Missive!

(Le reste du courrier du jour a du attendre un peu, car il a fallu que je cogite à une réponse. Elle est maintenant prête à partir.)

jeudi 13 janvier 2011

Comme Victor

Non, la promenade à Veules les Roses ne peut pas se terminer sans passer par la rue principale, devant l'ancien hôtel de la poste, là où habite le chat pie.

Veules est un bourg charmant, où on peut admirer beaucoup de maisons de style normand et où l'été on voit des roses et d'autres fleurs embellir la ville.

Je termine ainsi la promenade commencé le 29 décembre, en remontant vers les sources de la Veules et ma voiture garée non loin de là.

C'est rare, mais cette fois-ci je me suis promenée à pied. Comme Victor Hugo et d'autres célébrités bien avant moi. Ceci explique peut-être pourquoi la promenade a duré aussi longtemps pour un si petit fleuve.

Y a-t-il des amateurs pour m'y accompagner une autre fois? Il y reste encore beaucoup de choses à voir.

mercredi 12 janvier 2011

Chez St Martin

Qui aurait pu croire qu'en descendant de la falaise nous aurions pu nous approcher de Dieu!

Voyant une grosse porte en bois à moitié ouverte, nous nous sommes engouffrés dans l'église St Martin, classé monument historique.

L'église fut sans doute construite pour la première fois sous Richard II de Normandie, mais de celle-là rien ne subsiste.

Elle fut reconstruite au 13° siècle pour disparaître de nouveau pendant la guerre de cent ans.

La construction de ce qui est l'actuelle église St Martin commença en 1520, et la sacristie finit par être ajoutée au 19° siècle. Pas très rapide, tout cela.

On n'est pas pressé au royaume de Dieu. Les travaux y avancent comme si on avait l'éternité devant soi.

Voilà pour l'histoire de l'église St Martin de Veules les Roses.

J'ai maintenant tenu un certain temps autour du plus petit fleuve de France, même pas 1200 mètres de long.

Comment serait-ce si je me mettais à parler du fleuve le plus long?

mardi 11 janvier 2011

Tout en haut

Arrivés tout en haut de la falaise nous avons fait nôtre la devise "toujours plus haut, toujours plus loin", et c'est en chantant à tue-tête la cantique "Plus près de toi mon Dieu, plus près de toi" que nous avons grimpé sur un ancien blockhaus transformé en plateforme panoramique.

Vers la gauche, nous avons vu les grues de St Valéry en Caux au loin; vers la droite, tout en bas c'était la plage de Veules les Roses.

En se penchant bien on pouvait voir le plateforme qui sort dans la mer.

En se penchant encore mieux, on aurait pu prendre un bain de mer après un spectaculaire plongeon.

Mais je suppose que l'eau est encore trop froide, car nous avons continué notre promenade. Il fallait bien descendre de là.

Ou comme dit le proverbe chinois : Plus on s'élève, plus dure sera la chute.

lundi 10 janvier 2011

Le bord de mer

Voilà, la Veules a fini sa course dans la mer et nous, au lieu de faire notre chemin à l'envers et à contre-courant, décidons de monter sur la falaise.

Arrivés quelques mètres plus haut, même pas à mi-chemin, nous avons une magnifique vue sur la plage, où d'autres promeneurs téméraires déambulent en dévisageant le beau paysage que seul la Côte d'Albâtre peut nous offrir.

(Les Offices de Tourisme locaux devraient me payer pour écrire tout ceci...)

J'ai rarement vu le rivage de Veules désert, même par mauvais temps c'est un endroit qui attire du monde. La promenade le long du fleuve y est sans doute pour quelque chose, tout comme le fait que Veules les Roses soit un cul de sac! Une fois arrivé à la mer il faut une barque pour continuer à avancer.

dimanche 9 janvier 2011

Les canards ont-ils froid?

Plus que quelques dizaines de mètres avant que la Veules ne coule dans la mer, et c'était sans doute trop près de l'eau pour que les chats nous suivent. Tant mieux, auraient dit Moumoune et Nefertiti.

C'était plutôt du domaine des canards qui barbotaient dans l'eau claire, sans se soucier de la petite bise qui venait de la mer.

Je me demande si ceux-ci vont bientôt être servis bien chauds au restaurant gastronomique à coté sous la dénomination "suprême de canard sauvageon rôti sur son bateau".

Je parle bien entendu des Galets, qui a sans doute reçu son nom d'après ceux qu'on peut trouver tout près et qui ont été arrondis par le ressac pendant des siècles, et des siècles encore.

samedi 8 janvier 2011

Fumées

Bien que j'aime beaucoup discuter avec des chats, nous ne nous sommes pas attardés avec ceux de Veules les Roses, mais avons continué notre promenade en direction de la mer en empruntant le chemin maret.

D'un coté la Veules, d'autre des maison en grès, silex et briques, des matériaux typiques de la région.

Un peu de fumée en provenance d'un chauffage au fuel dessinait une courbe dans l'air. S'il avait fait un froid de canard nous aurions pu l'imiter en soufflant fort par la bouche.

De même si nous avions grillé une cigarette.

vendredi 7 janvier 2011

Plus de fleurs


Je ne connais pas beaucoup de professions autant décriées que celle de transporteur routier et accessoirement le métier de conducteur de poids lourd.

Le lobby anti-routier a bien fait son travail, et la plupart de nous est aujourd'hui convaincu qu'il ne faut plus rien transporter par la route, car c'est - ou ce serait - une façon dangereuse et polluante. Que la profession ait fait d'énormes progrès dans les deux domaines, cela personne ne le dit.

Mettons donc tout dans des wagons de chemin de fer ou dans des barges et des péniches!

Même au Ministère de l'Ecologie et des Transports on rêve d'un monde sans camion, comme on peut le voir sur leur carte de vœux virtuel. Tout y figure, sauf le camion.

Pourtant, sans camions sur les routes, il y a beaucoup de choses que nous n'aurions plus, et les récents stockages de camions par milliers sur des routes auraient pu le démontrer, si le mauvais temps et les interdictions de rouler pour les poids lourds avaient duré un peu plus longtemps.

Des magasins ont déjà eu du mal à être approvisionnés, et des commerçants ont commencé à se plaindre que leur chiffre d'affaires - déjà malmené par la crise - chutait de façon vertigineuse au moment des fêtes, pas seulement parce que le client ne venait pas, mais aussi parce que la marchandise n'était pas arrivée.

A peu près 80% des transports routiers sont ce qu'on peut appeler des transports de proximité, et il n'est aujourd'hui pas possible de les faire autrement.

Ou alors à cheval. Mais combien de carrioles tirés par un ou plusieurs chevaux faudrait-il pour approvisionner ne serait-ce qu'un supermarché pendant une semaine? En avez-vous une idée?

J'aurais bien voulu que l'épisode neigeux dure un peu plus longtemps, et que les interdictions de circuler continuent - sans pour autant qu'on stocke les camions dans des endroits où les chauffeurs n'aient accès ni à un endroit où boire et manger, ni à des sanitaires. Ni évidemment que cela pose un problème pour le CA des entreprises de transport, ni pour les salaires des chauffeurs - mais cela aurait pu convaincre certains de l'importance du transport routier pour notre vie actuelle.

Le public se serait peut-être alors rendu compte que les camions sont nécessaires pour presque tout ce dont nous avons besoin - ou envie.

N'étant pas mieux lotis que leurs confrères français, les transporteurs hollandais ont récemment fait une campagne intitulé "Sans camion vous n'auriez rien" ou quelque chose dans ce style-là, et je tiens à les en remercier. Je vais même continuer leur campagne, et dire - car la quasi-totalité des fleurs vendues en France viennent de Hollande - sans camion hollandais, vous n'auriez pas eu de décor floral sur vos tables de fêtes!

En même temps je félicite les chauffeurs hollandais qui doivent livrer les fleuristes situés centre ville, car les rues sont souvent étroites, et les automobilistes qui sont obligés de s'arrêter derrière les camions qui ne peuvent pas se garer sur les places réservées aux livraisons (car prises par des voitures) n'hésitent pas de les klaxonner, voire de les insulter.

Avec l'aide de mon photoreporter, DD, j'espère pouvoir continuer la campagne des hollandais, et vous montrer plein d'autres choses que nous n'aurions pas sans camions sur nos routes, que cela plaise ou non aux lobby anti-routier. Ou au Ministère.

Stockage sur autoroute.

jeudi 6 janvier 2011

Tout plat le chat

De l'autre coté de la roue qui n'existe plus, nous attendait un chat devenu tout plat, sans doute suite à une bagarre avec son voisin, le chat botté.

A ses pieds coulait la Veules, avec un débit moyen de 0,52 m³/s, le plus régulier de toute la Haute-Normandie, et avec une eau très propre. Des truites fario viennent y frayer. J'y en ai déjà vus mais jamais pêchée. Le chat plat non plus.

Je me demande ce que les chat plat et botté en pensent, s'ils s'en fichent ou s'il ne aimeraient pas y trouver de la crème chantilly. En plus des truites, bien entendu!

mercredi 5 janvier 2011

Cadeaux de fin d'année


Quand j'étais petite, j'aidais souvent mon père à emballer les cadeaux de fin d'année qu'il avait achetés avec ses propres deniers pour distribuer au personnel qu'il dirigeait.

Souvent je les portais aussi à domicile de chaque destinataire.

Chacun était bien content de recevoir quelque chose, une bouteille, une fleur ou autre chose, mais je soupçonne fort tout le monde de penser que mon père n'y était pour rien, et que le cadeau leur était du.

Quand il a pris la retraite personne n'a reçu de cadeau de son successeur.

Ce n'est qu'en réclamant leur du, qu'ils se sont rendus compte que ce n'en était pas un, et qu'ils étaient passés à coté de la gentillesse et la générosité d'un homme qui s'était donné la peine de vouloir leur faire plaisir pour les fêtes.

Faire des cadeaux de fin d'année est une habitude qui a tendance à disparaître dans les entreprises, étant donné la course à la productivité et à la rentabilité - et aussi à la crise. On trouve cependant encore des entreprises qui en font - tout comme on trouve des personnes qui en réclament!

On trouve aussi ceux qui en reçoivent et qui oublient de dire merci. Ou ceux qui disent qu'ils auraient préféré autre chose.

C'est un peu comme les cadeaux personnels qu'on va échanger dès les fêtes finies, à condition d'avoir reçu aussi le ticket de caisse.

Pourtant il y en a qui continuent d'avoir envie de donner, et d'autres qui disent merci. Merci à eux.

mardi 4 janvier 2011

Le chat botté

Un chat botté surveillait l'entrée d'un atelier exposition, nous empêchant d'y aller! Nous avions trop peur de nous faire botter les fesses!

A la place nous avons admiré ce qui reste du Moulin de Marche, à savoir la chute d'eau.

La Veules est ici beaucoup moins large qu'au niveau de la cressonnière, mais sans doute un peu plus profonde.

Le grès a été beaucoup utilisé pour la construction des maisons dans les environs, tout comme celle qui abrite l'atelier exposition. Non loin d'ici on trouve même une commune qui porte le nom de Gueutteville les Grès.

Il faudra sans doute y faire une promenade un autre jour, mais pour le moment je vais encore rester à Veules les Roses, si vous n'y voyez pas d'inconvénient!

Le fleuve de 1194.35 mètres n'a pas dit son dernier mot. Moi non plus, et la promenade continue.

lundi 3 janvier 2011

Le chat bavard

Lorsque nous sommes passés derrière l'ancien relais de poste, toujours en longeant le fleuve, nous avons entendu un miaulement et aperçu un beau chat pie.

Il s'est dressé sur ses quatre pattes et à demandé quelque chose à DD, mais je ne suis pas encore perfectionnée assez dans la langue des chats pour savoir avec certitude ce qu'il voulait, et nous avons continué notre chemin, le laissant rentrer chez lui.

De toute façon, avec Moumoune, Nefertiti et Foufou qui nous attendaient à la maison, nous ne pouvions pas le prendre avec nous, et ce malgré le regard implorant qu'il lançait à DD.

***

Tack Margitha

***
Meilleurs voeux
Que vous souhaiter de mieux que :
dans votre vie la santé,
dans vos affaires la prospérité
et beaucoup d'amour
tout au long de cette nouvelle année 2011
Bisous à vous deux,
Angélique, Frédéric et les enfants.


Merci les Anonymes!

dimanche 2 janvier 2011

L'autre maison de l'abreuvoir

Juste à coté de la maison de l'abreuvoir se trouve une autre maison.

Un peu en retrait, elle est sans doute moins photographiée que la chaumière, mais si je veux faire durer la promenade le long du plus petit fleuve de France il faut bien que je trouve quelque chose à montrer. N'est-ce pas?

Surtout que je n'ai pas grand' chose à dire, à part continuer de vous souhaiter une bonne année 2011!

samedi 1 janvier 2011

Le pont

Ca y est! Le pont entre 2010 et 2011 est passé et j'ai survécu à une année plutôt pas terrible avec des catastrophes suivant d'autres catastrophes.

Le dernier jour de l'année j'étais au travail encore à l'heure où la plupart d'entre vous sirotaient votre premier, voire votre second verre de champagne, devant terminer une obligation plutôt désagréable qui ne pouvait attendre, car je ne voulais pas laisser des tracasseries de 2010 empiéter sur la nouvelle année.

Le pont de 2010 à 2011, j'ai voulu le prendre, tranquillement, en compagnie de DD, Moumoune et Nefertiti, dont la dernière qui attendait sagement sur son petit tabouret depuis le moment où la première assiette - encore vide - était arrivée sur la table. J'ai fini par les rejoindre et un peu plus tard nous dormions tous, épuisés de nos douze mois de soucis, mais prêts à commencer une nouvelle période que de nombreuses personnes nous ont souhaitée meilleure.

Entre temps Foufou s'est joint à nous pour sa part du pauvre de homard.

Et voilà que nous sommes repartis pour une nouvelle année qui - j'espère - portera santé, bonheur et prospérité à tous. (On peut toujours rêver...)

Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente année 2011!