mercredi 30 mars 2011

Trio sur canapé

Le temps est au gris fixe, et pourtant on entend les tourterelles et autres pigeons roucouler. Rien n'arrête l'amour au printemps.

Un chat noir rode autour de la maison, mais Foufou fait de son mieux pour le chasser afin qu'il n'importune pas ses amies, Moumoune et Nefertiti.

Quand Moumoune sort, tôt le matin, il y va aussi. Il l'a prise sous sa responsabilité. Personne n'a le droit de l'embêter quand il est là. Il s'y risque parfois lui-même, et alors Moumoune lui fait savoir qu'il a intérêt à s'arrêter immédiatement.

Malgré tout Moumoune le supporte de mieux en mieux, à condition qu'il sache garder ses distances. Pas question qu'il vienne se lover contre elle, comme le fait Nefertiti, dans l'espoir de se faire lécher, ce qui lui réussit fort souvent.

Foufou mange toujours après les filles. Pas question de prendre leur place dans la queue. Là aussi, il se tient à une distance respectable.

Une bande de joyeux chardonnerets est venu zébrer le ciel gris de leurs couleurs. Pour un peu on aurait cru à une visite éclair de la Patrouille de France ou d'ailleurs.

Un gros bourdon les regardait de loin, en volant lourdement au dessus d'un tas de bois à brûler qui sèche dehors à l'humidité ambiante. Il aurait sans doute voulu qu'on y mette le feu, car le temps est bien frisquet de nouveau. Il a plu ce matin. Tout comme hier soir.

Mais rien n'intéressait assez les chats pour les faire bouger du canapé, où Foufou refusait de fermer l'œil, afin que personne ne vienne embêter ses copines. Même pas moi!

lundi 28 mars 2011

Le retour de Fazil et Sibel

Les tourtereaux turcs, Fazil et Sibel, sont de retour. L'autre jours ils se faisaient la cour sur le toit de la pergola.

Tantôt cote à cote, tantôt bec contre bec, tantôt l'un qui fuyait l'autre, tantôt l'autre qui courait après le premier tout en faisant semblant de ne pas s'y intéresser.

Je n'ai pas vu comment le flirt se terminait, mais les brindilles de bouleau sont en train de disparaître de la "pelouse". Peut-être le nid est-il en construction. Peut-être est-il déjà fait.

Bientôt nous aurons plein de tourterelles turques à qui trouver un prénom.

samedi 26 mars 2011

Les fèves de cacao

Je sais qu'Olivier a vu et réagi à un article qui dit que la fabrication d'un bout de chocolat consomme 10 000 litres d'eau. Olivier confirme qu'il n'est pas écolo et qu'il continue de manger du chocolat. Il en a besoin pour vivre.

Olivier est donc quelqu'un de potentiellement dangereux, car la planète manque cruellement d'eau.

Je sais qu'Olivier mange plusieurs bouts de chocolat par jour. Il m'a dit ne pas pouvoir s'arrêter à un seul. Peut-être nous confirmera-t-il le nombre exact, pour que nous sachions combien il consomme de l'eau par jour en mangeant du chocolat.

Mais comme le chocolat ne lui suffit pas, il boit aussi, selon les recommandations d'usage 1.5 litres d'eau par jour, ce qui sur une année normale fait 365*1.5l = 547.5 litres par an, sauf bien entendu les années bissextiles où il faut ajouter 1.5l. Je me demande d'ailleurs s'il a vraiment besoin de cette eau, vue la quantité qu'il avale en mangeant son chocolat.

Olivier, que je considère, bien que ne l'ayant jamais vu, comme quelqu'un de propre, prend au moins une douche par jour. Une douche c'est 60 litres d'eau selon certaines sources. Sur l'année cela fait 365*60=21 900 litres (sauf les années bissextiles).

Jusque là, cela ne fait pas beaucoup par rapport au chocolat qu'il mange. Considérons qu'Olivier mange seulement cinq bouts de chocolat par jour, et qu'il consomme ainsi 50 000 litres d'eau par jour, cela fait sur une année 365*50 000 litres, soit 1 825 000 litres d'eau par an. Oublions les années bissextiles.

Incroyable. Manger 5 bouts de chocolat consomme 833 fois plus d'eau que de prendre une douche. (1825000/21900=833.33)

Olivier! Si tu as honte de laisser le robinet couler lorsque tu te laves les dents après avoir mangé tes cinq bouts de chocolat, laisse tomber. Ce n'est qu'une goutte d'eau dans la mer comparé à ce que tu fais en consommant ton chocolat quotidien.

Hé, Olivier! Tu veux encore un bout de chocolat ou tu me le laisses?

vendredi 25 mars 2011

Au sec


J'ai épuisé les châteaux d'eau décorés du coin. Je suis donc à sec. Complètement à sec.

Voici les mouettes - ou les goélands - de mes voisins les bas-normands. Les pauvres oiseaux tournent en rond autour de l'eau potable de Granville dans la Manche, sans trouver le chemin pour y accéder.

Régime sec pour tout le monde.

mercredi 23 mars 2011

Soleil et ciel bleu

Aujourd'hui j'ai scruté le ciel toute la journée pour apercevoir le nuage radioactif sensé survoler la France.

Hélas, je n'ai rien vu. Le ciel était bleu (ou presque), ce qui en soit est un fait exceptionnel assez pour être mentionné. Même le soleil brillait en trois exemplaires.

Si les feuilles des arbres ne sortent pas dans quelques temps, on dira, comme d'habitude, que c'est la faute à Paluel, car c'est plus facile à prononcer que Fukushima.

Et surtout, c'est beaucoup plus près.

lundi 21 mars 2011

Clochers, minarets et éoliennes

Des commentaires tombés sur mon petit mot sur le droit de vote m'incitent à poser une autre question, liée celle-là à un référendum qui a eu lieu en Suisse, et qui concerne les minarets. Tout le monde est au courant, je pense, que les Suisses ne veulent pas de minarets chez eux. Je crois d'ailleurs qu'ils ne sont pas les seuls à l'avoir dit, ou tout au moins à l'avoir pensé.

En France - comme dans d'autres pays - il y a des citadins qui vont s'installer à la campagne pour être au calme. Quand ils se font tirer de leurs rêveries par la sonnerie des cloches de l'église du coin, il leur arrive d'être très mécontents, presque aussi mécontents que du cocorico du coq qui les réveille à l'aube.

A ce moment ils intentent un procès, et contre le coq, et contre l'église, afin que tout le monde se taise pour qu'ils puissent dormir sur leurs deux oreilles.

Puisqu'on ne veut pas de sonnerie de cloches des églises, pourquoi faudrait-il installer des minarets d'où les muezzins appelleraient à la prière un certain nombre de fois par jour? Est-ce que les cloches des églises dérangent plus qu'un appel à la prière incanté?

Et le bruit des éoliennes dans tout cela? On n'en veut pas non plus, et la question, pour aussi farfelue que cela puisse paraître, est d'ordre religieux, car les éoliennes appellent à prier le dieu Eole, le maître des vents des anciens grecs. Il y a d'ailleurs de plus en plus de gens qui le vénèrent depuis les récents évènements dans une certaine centrale nucléaire.

Et bien entendu, il y a ceux qui sont pour, et ceux qui sont contre, tout comme avec les minarets et les clochers de nos églises. Et souvent, là aussi, on va devant les tribunaux, même avant d'ériger ces édifices à la gloire d'Eole.

Finalement, c'est peut-être le bruit qui dérange les Suisses. Pas la religion.

***

Je ne bloguerai probablement pas beaucoup ces jours-ci. Trop de travail, un peu trop de fatigue aussi, sans doute, m'empêchent d'avoir quelque chose à dire. Mes visites seront très limitées aussi. Je vous laisse donc méditer sur la question des minarets, clochers d'église et éoliennes pendant quelque temps. A moins, bien entendu, qu'un commentaire me fasse sortir de ma torpeur, et m'oblige à écrire quelques lignes de nouveau.

dimanche 20 mars 2011

Voter


J'avoue ne pas comprendre. Cela m'arrive d'ailleurs souvent.

On*) applaudit la voie vers la démocratisation de certains pays, comme le montrent les réactions que j'ai pu voir et entendre sur les évènements en Tunisie, en Egypte, voir en Lybie ou ailleurs.

Et en même temps on ne trouve aucun intérêt à aller voter dans son propre pays!

Aujourd'hui aura lieu le premier tour des élections cantonales chez nous, et il parait que les observateurs s'attendent à une abstention en masse, plus importante encore que les dernières fois.

Chez nous, on ne s'intéresse plus à la vie démocratique, sauf pour trouver quelque chose à dire sur la classe politique. Et là, on préfère la critiquer que de dire ce qu'elle a fait de bien.

Aujourd'hui on veut que d'autres votent, dans d'autres pays, que d'autres aient les même droits que ceux pour lesquels nos ancêtres se sont battus il n'y a pas si longtemps, mais on ne prend pas la peine d'aller déposer un bulletin dans l'urne, et on incite d'autres à faire de même.

Si on ne vote pas dans son propre pays, on n'a rien à dire sur ce qui s'y passe, on n'a pas le droit de râler, et on a encore moins le droit d'applaudir ou critiquer ce qui se passe chez les autres.

Voter n'est pas seulement un droit, c'est aussi un devoir, pas seulement pour aujourd'hui, mais aussi vis a vis des générations futures.

***

*) On = ceux que j'entends parler le plus fort.

jeudi 17 mars 2011

Portrait d'une poule faisane

Cela fait déjà quelques jours que je suis sans nouvelles des faisans, que ce soit du coq ou des deux poules. Sans doute ont-ils fini dans la casserole d'un quelconque renard.

Hier nous étions en plein brouillard, ce matin est tout aussi gris. Ce n'est pas un temps qui vous donne envie de sortir, et pourtant il faudra bientôt commencer à s'occuper du jardin où des jonquilles fleurissent déjà.

mercredi 16 mars 2011

Vasikanpää

En tiedä syödäänkö (myydäänkö) Suomessa vasikanpäätä, mutta monen ranskalaisen mielestä se on suurta herkkua.

Helppotekoinen sen lisäksi. Ostin tällä kertaa puolikkaan pään valmiiksi rullattuna, ja leikkasin sen kahtia jotta se mahtuisi suurimpaan kattilaani. Pääpuolikas painoi pari kiloa.

Kylmään veteen vaan ja kun vesi on kiehahtanut sen annetaan kiehua vielä kymmenen minuttia ennen kun vesi heitetään menemään mutta pääpuolikas ei.

Ja sitten uudestaan kattilaan, sekä pääpuolikas että uutta kylmää vettä. Porkkana tai kaksi, sipuli mausteineen, tilkka viinietikkaa ja vähän veteen sekoitettuja vehnäjauhoja. Suolaa ja pippuria myös, tietysti.

Siitä vaan kiehumaan muutamaksi tunniksi. Mitä useampia tunteja, sitä parempi tulos. Vasikanpäätä tarjotaan usein gribiche kastikkeen kera. Sen saa fuskaamalla helposti tehtyä jos lisää majoneesiin (kotitekoiseen tietysti, ja ehdottomasti sokerittomaan) pilkottua suolakurkkua ja kananmunaa.

Vasikanpäätä voi syödä sekä lämpimänä että kylmänä, sekä eturuokana että pääruokana. Mieluiten ehkei sekä että.

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Tête de veau.

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Kalvhuvud.

mardi 15 mars 2011

Ça déraille

LA CGT (Confédération Générale du Travail) a récemment commencé une importante campagne publicitaire en faveur de la branche frêt SNCF. J'ai d'ailleurs un de leurs tracts devant moi, et contrairement à ce que beaucoup d'entre vous pourraient sans doute supposer, je suis en grande partie d'accord avec les cégétistes.

Le fait de supprimer les wagons isolés - qu'ils soient rentables ou pas, là n'est pas la question - ne pourra que transférer les trafics vers d'autres modes de transport, dont la route.

Sur la photo vous pouvez voir la gare de triage de Sotteville-les-Rouen, qui par le passé a été le siège de plusieurs mouvements de grève très dure. Depuis pas mal de temps déjà, on y voit des centaines de locomotives immobilisées.

Certains disent que c'est la CGT et ses semblables qui ont cassé le frêt SNCF par les grèves à répétition, et je suis d'accord avec eux aussi. (Je ne suis pas difficile, je me mets d'accord avec tout le monde.)

Les chargeurs pressés ne veulent pas utiliser un mode de transport dont on ne sait pas quand il va pouvoir livrer.

lundi 14 mars 2011

Une pensée hyacinthe

Il n'y a pas très longtemps, j'étais à l'affût de toute nouvelle de la Nouvelle Zélande qui avait connu des tremblements de terre assez importants, et j'étais heureuse quand j'ai appris que la maison de MEM n'avait été qu'un peu abîmée et pas totalement détruite, et que MEM étaient sains et saufs.

Depuis vendredi je suis, comme vous tous, les évènements au Japon et j'ai un petit pincement au cœur pour tous ceux qui n'ont pas de nouvelles de leur famille, de leurs amis. Je pense aux sinistrés qui ont perdu plus qu'un pan de mur de leur maison, qui ont perdu même leur vie.

A défaut d'une pensée, je leur dédie ces quelques hyacinthes, fraîchement cueillies au flash.

vendredi 11 mars 2011

Du vent

Avant l'arrivée des éoliennes prévues offshore entre Fécamp et le Tréport, c'est aujourd'hui aux moulins à vent de Manneville-ès-Plains de monter sur la falaise, tout près de la route qui relie St Valéry-en-Caux à Dieppe.

L'autre jour j'y ai vu trois éoliennes pratiquement finies et une dont la plupart des pièces était encore par terre.

Le département de la Seine-Maritime est un important fournisseur d'électricité, avec ses deux centrales nucléaires de Paluel et Penly, une grande centrale thermique au Havre (sans compter les petites) et déjà une multitude de sites d'éoliennes.

Les éoliennes de Manneville-ès-Plains me paraissent plus basses que la plupart dans les environs. Les oiseaux ont l'air de s'y intéresser.

***

Et moi je m'intéresse à une réunion ce matin. A ce tantôt, comme on dit par ici.

jeudi 10 mars 2011

Dinde et saumon

Il n'y a pas que le Chéri de Claude qui aime la cuisse de dinde, DD aussi.

J'ai donc mis une cuisse de dinde, façon hpy au menu l'autre jour.

Il faut commencer par retirer la peau, car Nefertiti et Foufou aiment bien y goûter. Moumoune n'y tient pas particulièrement.

Un peu d'huile au fond d'une casserole, là-dessus on pose les morceaux de cuisse, on ajoute un oignon ou deux du jardin, on sale, on poivre.

On va chercher une feuille de laurier sauce dans le jardin et au passage on attrape un brin de thym aussi.

Et puisqu'on a un fond de bouteille de vin rouge qui traîne dans la cuisine, on le verse dans la casserole.

Puis on laisse le tout cuire sur feu doux. Une heure, deux heures, trois heures, autant qu'on veut. Plus ça randouille, meilleur c'est.

Si on veut on ajoute du parika en poudre, du curry, des tomates ou tout ce qu'on peut avoir sous la main.

Servir avec une purée maison, de préférence.

En général le résultat n'est pas mal, car comme dit DD, à manger du foie-gras et du caviar tous les jours, on s'en lasse...

Ceci me rappelle ce qui s'est passé dans les usines à papier finlandaises il y a fort longtemps, à une époque où celles-ci étaient dirigées par des vrais patrons, bien avant qu'on commence à parler d'actionnariat et de rendement financier.

Les patrons s'occupaient de leurs ouvriers en construisant des maisons pour ceux-ci près des usines. Ils les nourrissaient aussi. La cantine était bonne.

Mais un jour les ouvriers se sont mis en grève. Ils n'étaient pas contents de la nourriture.

Ils ne voulaient plus manger du saumon "tous les jours". Du saumon à toutes les sauces, et même sans.

J'ai moi-même eu l'occasion de manger dans des restaurants/cantines de plusieurs papeteries et cartonneries lors de visites, et je peux dire qu'on y mangeait bien. Je peux encore me rappeler le goût d'une soupe aux champignons, et pourtant je l'ai digérée il y a plus de trente ans. Sans doute y ai-je mangé aussi du saumon, car on devait encore en servir à l'époque, quoique moins souvent, le saumon de rivière étant devenu plus rare.

mercredi 9 mars 2011

La château de Robert

Je n'ai jamais rencontré mes beaux-parents, morts tous les deux avec quelques mois d'intervalle il y a une quarantaine d'années.

Grâce à DD j'ai trouvé la maison où est né Robert, qui n'y a pas vécu longtemps d'ailleurs, quelques mois ou quelques années peut-être, avant de déménager un peu plus loin avec les autres membres de sa famille, plusieurs années avant de se marier avec celle qui devait devenir la mère de DD et ses frères.

La maison parait abandonné avec ses volets fermés, mais la toiture a l'air d'être en bon état.

Peut-être est elle habitée par des vacanciers pendant les mois d'été. On peut l'espérer.

mardi 8 mars 2011

19/12

Visst har vi sol men skuggtemperaturen har svårt att stiga över 10-gradsstrecket. Så var det i alla fall igår då Foufou klev ut för att jaga fasaner.

Jag har haft en firma på backen för att rensa ogräs och gräva upp trädgårdslandet. I sex timmar höll de på och jag är nöjd med resultatet. Visst finns det mycket att göra ännu, men det är åtminstone påbörjat.

De skall komma senare också, klippa gräset och häcken (om vi inte hinner göra det före dem) och trots att det naturligtvis kommer att kosta oss lite pengar är det skönt att veta att arbetet kommer att bli gjort även om vi inte hinner eller har lust med det.

Tänk om vi blir riktigt lata!

lundi 7 mars 2011

Qui pollue plus?

Récemment j'ai travaillé sur le dossier du rejet de CO2 dans l'atmosphère par les camions, et je vais vous faire part de quelques constatations.

Un poids lourd (tracteur routier + semi remorque) qui transporte 25 tonnes de marchandises et qui consomme 40l de GO au 100 km (je compte large, il y en a qui indiquent le chiffre de 30 l/100km, ce qui réduit bien entendu le résultat) rejette 106 kg de CO2 par 100km. (100km * 40l/100km * 2.651CO2e/l*))

Une camionnette Kangoo Express rejette selon le constructeur 188 g de CO2 par km. Pas beaucoup. Alors pourquoi ne pas transporter les 25 tonnes en camionnette direz vous.

Parce que pour transporter 25 tonnes, il faut au moins 50 Kangoos (la charge utile est de 500 kg et 25 tonnes / 500 kg = 50).

Les 50 Kangoos rejettoront donc 50 * 188g * 100 km = 940 kg de CO2, soit près de 9 fois plus que le poids lourd.

Je me demande par ailleurs combien je rejetterais de CO2 dans l'atmosphère s'il fallait que je transporte ces mêmes 25 tonnes sur 100 km à la force de mes bras. Nulle part n'ai-je trouvé ne serait-ce qu'un début de réponse.

***

*) source ADEME

vendredi 4 mars 2011

Immobiles?

Immobiles?

Presque! Les appelants qui n'en étaient pas ont fini par bouger la tête.

Peut-être étaient-ils seulement sourds à tout ce qui ne les intéressait pas.

Dans ce cas ils ne sont pas uniques.

Ils sont comme vous et moi.

jeudi 3 mars 2011

Immobiles

Nous sommes restés longtemps à regarder les deux cygnes de Notre Dame de Bliquetuit, tellement ils étaient immobiles malgré nos efforts de les faire bouger, ne serait-ce qu'un peu.

Aucun bruit ne semblait les toucher, ni eux, ni les petits canards qui flottaient à la surface de l'eau.

Pouvait-il s'agir d'appâts malgré tout. La chasse au gibier d'eau est populaire en bord de Seine. Plus nous restions, plus nous nous posions des questions quand à la réalité des oiseaux.

Rassurez vous. J'ai la réponse.

mardi 1 mars 2011

Les poules sont HS

Les faisans ont fait leur réapparition, mais j'ai déjà vu une des poules se faire tirer dessus par des chasseurs, revenus eux-aussi tirailler au dessus de la maison.

Remercions les chasseurs, car sans eux il n'y aurait probablement pas eu de faisans, puisqu'il s'agit sans doute d'un lâcher de volailles prêtes à se faire tuer par ces sportifs de haut niveau. De haut niveau, parce que au-dessus de la maison, le niveau n'arrête pas de s'élever au fur et à mesure qu'on grimpe la colline.

Je suis à peu près aussi HS que la poule ramassée par le chien du chasseur, mais je me soigne, moi. A un de ces jours pour d'autres aventures.