mercredi 31 octobre 2012

C'est la faute à Foufou

C'était une de ces nuits où je ne dors pas, car Foufou qui était sorti dans la soirée refusait de rentrer pour la nuit. Et moi, je l'attendais sur le canapé en regardant la fenêtre. Toute la nuit.

Quand on ne dort pas, on pense. 

La situation économique de la France  me préoccupe. Par mon travail je vois que cela ne va pas. Ce n'est pas nouveau, mais cela ne s'améliore pas, au contraire. On a une impression d'un je m'en foutisme toujours grandissant. "Pourquoi bien travailler, puisque de toute façon on va être mangés?"

Il est évident que nous vivons bien au-dessus de nos moyens, surtout  depuis le premier choc pétrolier. Pourtant, plusieurs économistes ont tiré le signal d'alarme, dénonçant la "dette à payer pas nos enfants", et ce, depuis longtemps déjà.

Le simple bon sens paysan dit qu'il ne faut pas péter plus haut que son cul.

Aujourd'hui, au lieu de réduire son train de vie, l'état tire à boulets rouges sur les entreprises et les individus, espérant ainsi renflouer ses caisses. Mais quand les entreprises auront fermé, et quand les salariés seront sans travail, comment en donner toujours plus à l'état?

J'ai donc ruminé toute la nuit, passant d'une chose à une autre, ne comprenant pas comment on peut seulement croire qu'on peut presser le citron jusque ce qu'il n'y ait plus de jus, et espérer pouvoir recommencer plusieurs fois, et en tirer toujours autant. Nous prendrait-on pour des citrons mutants?

Ce n'est qu'au petit matin, j'étais déjà dans mon bureau,  que Foufou a daigné se montrer derrière les carreaux de la fenêtre, miaulant pour que je le fasse entrer et surtout pour que je lui donne à manger. Il a de la chance, ce petit voyou, il ne travaille pas, il ne paie pas d'impôts, et pourtant il a tout ce qu'il faut, même une hpy qui s'inquiète pour lui quand il découche? Aurait-il trouvé le filon d'or, lui? Et si nous mettions Foufou au gouvernement?

***

Hier c'était l'anniversaire de Nefertiti. Quatorze ans déjà. Nous l'avons fêté comme il se doit.

mardi 30 octobre 2012

Claude et la vieille s'empiffrent





Mèmène est toujours en vadrouille.
Avant l’arrivée de l’hiver,
Elle a voulu retourner pour une fois dernière
Chez la Sarthoise d’adoption,
Prendre le goûter de l’amitié,
Faute de pouvoir faire tambouille,
Son hôte étant pas en ce moment quelque peu fatiguée
Et pas dans son assiette.

Mèmène découvre un breuvage exotique,
Rhumé à souhait,
Accompagné de petits gâteaux
Fort sympathiques
Que la Sarthoise d’adoption
A acheté au supermarché,
Avec des piles pour son appareil photos
Et quelques paires de noires chaussettes.

Une heure après, des petits gâteaux
Choco à la noix de coco,
Il n’en restait plus une miette.
Mèmène et la Sarthoise d’adoption
S’étant enfilé tous les verres de planteur,
La Vieille Philo repartit en zigzaguant sur son vélo,
Loin d’avoir l’allure d’un coureur.
Bien que le rhum lui servait de dope.

Elle en oublia de dire à son hôte
Qu’elle serait son autre destination.
Irai-t-elle à nouveau dans le Cotentin ?
En Bretagne ou aux Buttes-Chaumont ?
Qu’importe son chemin,
Il est à peut près sûr
Qu’on la retrouvera par vaux et par monts.


***

hpy l'a déjà dit, la vieille et elle ne sont pas une seule et même personne. claude vient de le confirmer, car hpy  assimilerait le fait de vider une boîte de gâteaux à la noix de coco à de la torture. elle ne le ferait même pas après avoir vidé une bouteille entière de rhum - ce qu'elle ne ferait pas non plus, car elle préfère d'autres boissons, dont surtout pas le whisky, qu'elle refuse de boire à n'importe quelle occasion, et en n'importe quelle quantité, fut-elle minimale.

samedi 27 octobre 2012

Résumé de la journée

Ce matin le réveil sonnait à 5h, heure DD, à savoir au moins un quart d'heure avant l'heure. Je n'ai pas pu vérifier l'heure qu'il était, la pendule électrique à coté du lit étant en mode clignotant suite à une ou plusieurs coupures de courant nocturnes, ce qui n'était pas étonnant, vue la tempête de vent et de pluie qui avait quelque peu perturbé mon sommeil.


Nous avions rendez-vous à 8 heures pétantes avec le pneumologue de la voiture, dont il fallait changer les quatre poumons*). Nous sommes arrivés un quart d'heure avant le pneumologue.

(*) Il n'y a que les véhicules qui roulent sur leurs poumons.)







Il faisait déjà jour quand le travail était fini, et que nous avons continué notre route. Nous avions déjà dépassé la ville de Rouen, et nous allions encore plus vers l'est.







Des syndicalistes se faisaient filmer par des reporters professionnels devant un magasin jaune et bleu. Nous avons accepté la feuille de revendications qu'on nous tendait, avant que je ne les prenne en photo, ce qui avait l'air de bien leur plaire.

La neige était tombée plus tôt dans la matinée. Nous en avions déjà vue sur la route entre Fécamp et Rouen, et vers midi il y en avait encore sur certaines voitures.








Pour midi nous étions invités à la Table Gourmande, rue des Bonnetiers à Rouen, en compagnie de Gigitte et de Boubouc.









En sortant du restaurant nous tombons sur Madame H, toute étonnée de nous voir à Rouen. Nous avons échangé quelques mots entre les gouttes des averses, avant qu'elle ne pénètre dans la cathédrale, et moi après elle. Les autres ont fini par me suivre, chassés par des grosses gouttes d'eau très froides.

Avant de quitter Rouen, nous passons devant le CHU où DD a fait une brève visite en début du mois, sans toutefois y avoir été emmené en hélicoptère, comme cela était le cas du patient qui se trouvait dans celui que nous avons vu atterrir sur le toit de ce même hôpital.






Monsieur Corneille, debout devant les Théâtre des Arts, ne se plaignait ni de la pluie, ni de la neige, ni du froid de canard à la rouennaise. 

Il est resté stoïquement en place, pendant que nous raccompagnions Gigitte et Boubouc chez eux, en passant d'abord à l'Orfèvrerie Christofle à Yainville où j'avais une commande à récupérer - et ce n'est que depuis quelques minutes que nous sommes rentrés de notre escapade. 

Bien sûr, je ne vous dis pas tout ce que nous avons fait - peut-être y aura-t-il d'autres photos plus tard, peut-être pas... mais maintenant je vais me reposer, et j'espère que personne n'aura la mauvaise idée de mettre le réveil à sonner trop tôt demain matin, car de toute façon, les chats s'occuperont de nous faire lever.

vendredi 26 octobre 2012

Le jardin du poète

A coté d'une église ou d'une chapelle je m'attendrais à voir un "jardin du curé, mais le petit jardin qui jouxte Notre-Dame des Flots à Sainte Adresse s'appelle "Le jardin du poète".

Pour être curé dans cette chapelle, faut-il être poète avant tout?



jeudi 25 octobre 2012

Notre Dame des Flots

Nous avons visité la chapelle Notre-Dame des Flots un dimanche plutôt brumeux, pour ne pas dire plein de brouillard.


D'un coté Sainte-Rita, la patronne des causes perdues, surveillait les ex-voto en forme de navire, apportés par des marins et leurs familles.



De l'autre coté, un marin étudiait nonchalamment une carte, sous la protection d'autres saintes.


La messe y est dite le jeudi à 9h. Si vous êtes en retard aujourd'hui, vous pouvez encore y aller la semaine prochaine! Pas d'excuse!

mercredi 24 octobre 2012

Route de la Sécheresse

On ne peut pas dire (sans mentir, en tout cas) que le temps était au beau fixe pendant le weekend, bien qu'il se soit rattrapé depuis, au moins momentanément.

L'humidité envoyait des fumerolles au-dessus des arbres, dont les feuilles jaunissaient avant de tomber par terre, route de la Sécheresse à Héricourt en Caux, comme ailleurs aussi.





Un peu plus loin, sur la même route, mais à Hautot Saint Sulpice, six vénérables faisans vénérés se promenaient.

(Ce n'est pas parce qu'on n'en voit que cinq sur la photo, qu'il ne faut pas me croire, quand je dis qu'il y en avait six!)

Sans doute cherchaient-ils à éviter les chasseurs que nous avions aperçu au loin, espérant que ceux-ci confondent leur plumage avec les feuilles mortes.

Dans le cas contraire il y en aurait eu à ramasser à la pelle.

mardi 23 octobre 2012

Saint Denis

Il n'est pas toujours facile de trouver des nouvelles routes à prendre, et des nouvelles choses à  montrer, mais je crois qu'il me reste, malgré tout, pas mal d'églises à visiter. 

Dimanche dernier, en passant devant l'église Saint Denis à Sainte Adresse,  nous avons pu constater une fois encore que nous n'allions pas encore la visiter. La porte était fermée, et en outre, il était sans doute impossible de se garer pour aller vérifier si elle l'était à clé! Nous n'avons même pas essayé.

Si je peux donner mon opinion, et pourquoi pas, puisqu'il s'agit de MON blog, je trouve que les immeubles derrière cette église finie de construire en 1874 et bénie en 1877, jurent un peu avec le reste du paysage. A moins que ce ne soit le contraire...

En tout cas, quand on se trouve en bas du clocher qui fait 40 mètres de haut, on n'aperçoit pas les immeubles. Pourquoi donc a-t-il fallu que je monte tout en haut de Sainte Adresse pour les voir?

lundi 22 octobre 2012

L'échelle de Moumoune

Moumoune vieillit. Elle a de plus en plus de mal à sauter sur le rebord de la fenêtre de mon bureau sans être obligée d'essayer plusieurs fois.

Quand nous l'avons remarqué, nous lui avons aussitôt fabriqué une échelle qu'elle a tout de suite adoptée, et qu'elle utilise maintenant chaque fois qu'elle veut monter pour que le lui ouvre la fenêtre. A l'intérieur elle peut passer par un fauteuil.

De temps en temps il faut qu'elle marque échelle, pour signifier à Nefertiti et à Foufou que c'est la sienne, pas la leur. (A moins que ce ne soit pour nous démontrer sa gratitude.)

(Nefertiti se sert parfois de l'échelle, Foufou préfère sauter, ce qui est normal pour un foufou.)

***

Moumoune est dans sa dix-septième année, et je ne regrette pas une minute de sa vie chez nous. J'espère qu'elle ne regrette rien, elle non plus.

Il y a quelques jours nous avons remarqué qu'une de ses griffes commençait à entrer dans le coussinet. Nous l'avons donc coupé, et retiré la pointe du coussinet blessé, et cela sans que Moumoune proteste beaucoup. Elle a été très courageuse. Bravo!


vendredi 19 octobre 2012

Le chat de la vieille

Charmée par l'invitation de Catherine, http://hpyl.blogspot.fr/2012/09/la-vieille-visite-la-somme-vue-par.html la vieille partit donc vers la Somme avec les chats d'Hélène, à l'exception d'un seul. C'était un gros matou chafouin nommé Charlatan.

Chapardeur, toujours en quête de mulots, musaraignes, chapons ou chabots.

La veille du départ de la vieille, il avait pourchassé le goéland Phala, à qui il disputait souvent soles, limandes, ou menu fretin. Tant et si bien qu'à Potron-Minet, ce charlot manquait à l'appel!


Malgré le chagrin de la vieille, le chauffeur de l'entreprise familiale de D.D, dut finalement partir -sur les chapeaux des roues: chut! Une fois n'est pas coutume...


Et le chariot se lança sur les routes de France et de Navarre, croisant des routistes, chahutant  l'itinéraire de la LISTE, et la carte envoyée par Miss Y. (perdue, je le crains): quel challenge.

Malgré tout,la vieille se promettait de chapitrer Charlatan, une fois revenue dans sa chaumière et son challenge réussi.

Hélas! Le coeur chaviré par l'abandon supposé de la vieille, Charlatan sombra dans une profonde dépression : jugez-en :


Miss Y. Marple
***
hpy remercie Miss Y Marple d'avoir fait la récap' réclamée par tout le monde, bien que ce ne soit pas vraiment une récap' mais une histoire dans l'histoire. qui fera la récap?

jeudi 18 octobre 2012

The Little Red Dress (Out For A Walk)


Mick a utilisé une de mes photos - ou plutôt un détail de celle-ci - pour ce qu'il appelle une "digitally manipulated photography".

Ce n'est pas la première fois qu'il le fait - avec ma permission - et c'est toujours un plaisir de voir ce que quelqu'un d'autre peut faire de ce que l'on a vu soi-même.

Derrière les personnages, l'Ecole des Beaux Arts de Rouen. Cela tombe bien, non?

***

I gave Mick the permission to use one of my photos for a digitally manipulated photography, and Mick gave me the permission to show the result on my blog. That's quite fair, isn't it? You can see more of Mick's dmp's on his blog. Just click on "Mick" in the French text. And do leave a comment, even if it may be somewhat complicated.

mercredi 17 octobre 2012

Bergson Poirot rigole avec la vieille


Tout le monde voit la vieille partout !!
Mais elle rigole !!!
Elle profite de l'État indien dans le Castelbriantais, pour se reposer, elle ne semble pas pressée de rejoindre ses falaises normandes.
Peut-être massera-t-elle

  • chez Miss Marple Yves, pour prendre le café avec quelques gâteaux aux pommes ?
  • chez Marguerite Marie, pour prendre un thé avec des crêpes?
  • Chez Claude, pour prendre un ti punch avec un gâteau de coco ?
Elle ne sait pas, elle a tout son temps.
En attendant il fait tellement chaud,qu'elle va aller prendre une petite bière bien fraîche sur la terrasse de Bergson Poirot.


***

hpy rigole aussi. sans bière.

mardi 16 octobre 2012

Ciel de l'oubli

Je ne suis pas beaucoup sortie dernièrement, je n'ai pas non plus fait beaucoup de photos, mais quand j'ai enfin décidé de transférer celles de la carte mémoire de mon APN vers le PC, j'ai eu en mal fou à me rappeler où je les avais prises.

Celle-ci par exemple, d'un champ de betteraves sucrières juste avant le coucher du soleil, ne me dit rien, même quand je l'éclaircis pour essayer de voir quelques détails du paysage. 

Aucun château d'eau, aucun groupement d'éoliennes à l'horizon ne me met sur la bonne voie.  Le bosquet ressemble à tous les bosquets du coin, et il n'y a même pas un chat gris pour me faire revenir la mémoire. 

Il n'y a qu'une chose dont je suis à peu près sûre, c'est que le soleil se couche à l'ouest. 

(Quand ma mémoire me sera revenue, j'ajouterai le nom du bled dans les libellés.)

lundi 15 octobre 2012

Fin septembre Thérèse a vu la vieille aux Buttes Chaumont



Tiens j'ai vu Mémère, pas si mémère que cela... aux Buttes de Chaumont hier...
Elle s'occupait aussi bien de la circulation dans les allées que de sa propre circulation sanguine, accompagnée de son fidèle compagnon.

La voici, je n'ai osé la déranger. Je suis sure qu'une fois l'hiver venu, elle viendra faire un petit tour par ici pour se réchauffer les os.


***

hpy remercie Thérèse pour son sens de l'observation et rappelle qu'on peut lire toute l'histoire de la vieille (de la fin au début) en cliquant sur le lien "la vieille" sous le post de ce jour, voire dans la liste des liens à droite.

vendredi 12 octobre 2012

Aître de St Maclou (ou ne pas en aître)

Comme nous n'étions pas loin de l'église St Maclou, j'aurais bien voulu  montrer celle-ci aux blogueurs en visite, et plus encore j'aurais eu plaisir à leur montrer l'aître de St Maclou, mais ils étaient pressés de voir la rue du Gros Horloge, la cathédrale et la place de la Pucelle.

Ce n'est donc qu'après le départ de Claude, Delphinium et Peter, qu'en raccompagnant Cergie vers la voiture où l'attendait son Patrick enrhumé, que nous sommes passés par l'aître de St Maclou, laissant l'église du même nom derrière des panneaux de contreplaqué - elle était sans doute en travaux.

Le cimetière de St Maclou date de l'épidémie de peste de 1348, et fut élargie (en hauteur) lors d'une autre épidémie, de peste également, au XVI siècle, quand on eut besoin de plus de place pour les ossements. Il peut être intéressant d'observer les sculptures macabres sur l'ossature (si j'ose dire) en bois. Certaines ont été abîmés lors des guerres de religions.


Je voudrais ici remercier Hervé et Michel qui, dans une autre vie, m'ont fait découvrir cette cour intérieur (atrium, d'où le mot aître) , si calme dans un quartier où il y a souvent beaucoup de monde, ce qui était le cas le jour de la visite du duo des blogueuses. 

C'est un endroit qui me plait beaucoup, et si un jour il fallait que je m'installe de nouveau à Rouen, je me verrais bien y occuper un appartement avec vue sur cour. Il faudrait seulement le débarrasser des autres vieux os auparavant.

jeudi 11 octobre 2012

Carte postale de Miss Y Marple


Bonjour Hélène, 

La vieille vole de ses propres ailes!

Après avoir goûté champagne, calva, chouchen, elle déguste du pastis dans un petit village très chic, où se cachent et se montrent des célébrités.

Normal, pour un double de Geneviève de F.

Si elle n'est pas encore très bronzée, elle a abandonné ses bottes et ses jupes informes façon "les vamps" contre un jean et surtout, elle a perdu son air bougon.

N'a-t-elle pas rajeuni?

A ta santé... Ci-joint une plume d'oie pour Daniel.

A suivre.

Miss Y Marple.



***
hpy est ravie de recevoir des cartes postales et autres missives lui racontant la progression de la vieille. elle rappelle que tous ceux et toutes celles qui l'ont vue peuvent envoyer leur  témoignage à l'adresse virtuelle suivante: h-p-y@orange.fr

mercredi 10 octobre 2012

Maisons à colombages

Je n'ai jamais fréquenté la rue Eau de Robec, même pas pendant l'époque où j'habitais (en partie) Rouen, et j'ai peut-être eu tort, car le quartier parait bien sympathique, au moins aujourd'hui.



Les maisons à colombage donnent un cachet à ce quartier de la vieille ville, située rive droite. (Moi, j'habitais ni la rive droite, ni la rive gauche, mais au milieu de la Seine...)


On pourrait passer beaucoup de temps à déambuler dans le cœur historique de la ville, les blogueurs n'ont eu le temps que de passer en vitesse, ce qui est bien dommage.

A suivre, malgré tout! Le malgré tout est là pour dire que je n'ai pas beaucoup de temps pour le blog et les blogueurs en ce moment; les posts sont en publication quasi-automatique jusqu'à épuisement du stock. Mais je pense à vous. (Au moins quand j'y pense!)

mardi 9 octobre 2012

Olivier a aperçu la vieille du coté d'Evry

On a retrouvé la vieille dans un petit bal perdu, elle a dragué un taxi-boys. 

Malheureusement pour lui, il ne pouvait se douter qu'il allait perdre la tete pour elle...

la vieille serait elle la tueuse de la pleine lune...



hpy remercie Olivier de sa collaboration et se demande si la vieille qu'elle a enfantée a perdu la tête. Si la dame de la photo veut qu'on floute son visage, elle peut s'adresser à Olivier.

lundi 8 octobre 2012

La rue du Rouge Ruisseau

C'était un jour en septembre, c'était même, je crois, le jour de l'automne, bien que le temps fut plus ensoleillé que gris. Ne nous en plaignons pas. Quelques jours plus tard c'était la tempête; éclairs, tonnerre, pluie et rafales de vent de plus de 100 km/heure. Même le Pont de Normandie était fermée à la circulation. Mais c'était plus tard, et ce n'est pas la peine d'y penser aujourd'hui.

Quelques blogueurs s'étaient donné rendez-vous rue Eau de Robec à Rouen ce jour de l'automne.

Sur la photo offerte par mon photographe attitré, à savoir DD, on peut apercevoir de gauche à droite et de dos, une inconnue, Claude qui cache Delphinium, Peter et moi-même en conversation, et Cergie en train de manipuler son APN. Et aussi quelques autres inconnus qui profitaient du beau temps à la terrasse d'un resto.




C'était précisément dans ce resto, le P'tit Bec, où j'ai mitraillé les retardataires, à savoir Patrick ou Monsieur Cergie ainsi que son épouse, assis entre Delphinium sur leur droite et Peter sur leur gauche. Bien sûr, vue qu'ils étaient dans un bouchon sur la route, ils ne sont pas sur la photo.

Ensuite nous avons mangé. Tout le monde a opté pour un œuf cocotte en entrée et un gratin en plat. Ce sont les spécialités du resto en question. Les plats étaient bien copieux, et seuls DD et moi avons pu finir le gratin. On reconnait les goinfres!




J'avais choisi le mien au saumon fumé et aux légumes - probablement un peu plus léger que ceux aux pommes de terre.

Ensuite dessert, café et promenade dans les rues de Rouen. Une visite beaucoup trop courte.

***

Pendant le repas Peter, en bon suédois qu'il est,  a soulevé la question du bec, à savoir d'où vient le nom Robec. Comme il le pensait, et comme je l'ai confirmé, la partie bec vient du scandinave (bäck en suédois) pour ruisseau. En Normandie nombreux sont les lieux qui portent le bec dans leur nom. (Bolbec, Bec Hellouin, Bec de Mortagne, Caudebec, Orbec...).

La partie ro viendrait également du vieux scandinave. Ro  pour rouge. L'eau du ruisseau devait être rouge par la terre qu'elle charriait. A moins, bien entendu, que les vikings tuaient tellement d'indigènes que le sang qui coulait finissait dans le bec... tout est possible.

Et pour clore le bec à tout le monde, sachez que le Robec qui coule n'est pas le vrai Robec, qui lui est souterrain. Notre Robec superficiel n'est plus qu'un canal artificiel!

vendredi 5 octobre 2012

La bretonne enthousiaste pense à la vieille




Voilà, en rangeant un placard j'ai retrouvé les bottes de mon amie "la vieille" alias Philomène (pour moi).

Elle les a enlevées, un matin, sur la plage, suivant mon conseil.

Je lui montrais comment étaient chaussées les femmes jeunes ou moins jeunes.

Elle était très tentée par mes birkenstocks qui, je dois dire, quittent rarement mes pieds en été.

Aussi avons nous décidé de faire l'acquisition d'une paire à sa taille (je chausse du 36...), mais devant les essais de marche un peu scabreux je lui ai conseillé une bonne paire de sandales "méphisto" qui lui ont aussi beaucoup plu.

Je m'en félicite quand je vois que, si j'en crois Cergie, elle fait du vélo, elle risque moins de perdre ses chaussures.

Je pense que ces nouvelles de la plus haute importance rassureront nos lecteurs sur la sécurité de notre héroïne.

J'avais immortalisé l'abandon des bottes sur les galets.

Pour le reste j'espère que tu vas bien, que le suivi psychologique et matériel de ta protégée ne te fatigue pas trop.

Je t'embrasse.
Marguerite-Marie


***

hpy échangerait volontiers ses bottes couleur bouseux contre les belles bottes bleues abandonnées par Philomène. (on dirait des bottes nokia. )

jeudi 4 octobre 2012

Patrimoine religieux

Nous avons continué nos visites patrimoniales par quelques lieux du culte. En premier la chapelle St Eloi à Augeville, près de Bosc le Hard, où on peut noter le portrait de l'Abbé Pierre en bonne place. Esteville n'étant pas loin, cela n'est sans doute pas étonnant. Par ailleurs y étaient exposés des livres tels que des missels et autres œuvres liturgiques à droite, et à gauche deux grands livres sur les coutumes normandes, qui avaient  lieu de loi. 

Cette chapelle a la curiosité d'avoir été catholique avant de devenir protestante pour ensuite redevenir catholique - en fonction de ce qu'il valait mieux être à chaque moment pour garder ses privilèges. Moi, je dis que certaines personnes n'étaient pas très convaincues dans leur foi... mais comme il parait que Paris vaut bien une messe, alors Augeville et sa chapelle...

Dans l'église Notre-Dame de l'Assomption de Pavilly nous avons admiré les habits ecclésiastiques exposés pour l'occasion.

Nous avons fini nos visites par la Chapelle Sainte Austreberthe, toujours à Pavilly, où nous ne sous sommes pas attardés afin de ne pas trop déranger les gens qui étaient en train d'écouter ce que je pense être des explications sur cet édifice. J'avais un peu l'impression d'être persona non grata, bien que je me sois tenue à distance respectable de la petite foule pour faire quelques photos.

mercredi 3 octobre 2012

Une pensée pour la vieille

 Marguerite-Marie ou la bretonne enthousiaste pense à la vieille. 


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hpy remercie M-M de ce courrier qu'elle ne transcrit pas car le texte est tout à fait lisible sur la photo.