lundi 17 mars 2014

Pic de pollution

Impossible d'ignorer le récent pic de pollution.

Jeudi et vendredi, même ici, le ciel était impénétrable et je ne voyais pas la colline d'en face en mettant le nez dehors.

Que cela ait été dû plus au brouillard de mer qu'à la pollution n'y change rien. 

A la radio, à la télévision et même sur internet, on ne parlait que de l'anticyclone et du beau temps qui faisait pleurer et tousser même ceux qui ne sont pas allergiques.

Mais nous, nous étions en plein brouillard, et j'étais bloquée à la maison pour cause de travaux d'électricité. Les trois électriciens venus travailler, étaient venus chacun dans sa voiture. Il y en avait donc cinq devant la maison, étant donné que DD avait limité ses déplacements à cause de la pollution, et que moi, je passe le plus clair de mon temps dans mon bureau.

Samedi le brouillard s'est levé et le soleil s'est mis à briller. Soudain nous avons aperçu un immense nuage de fumée passer devant la maison. Un voisin profitait du beau temps pour brûler des saletés dans son jardin. Il faut croire qu'il n'avait écouté ni la radio, ni la télévision et qu'il n'avait même pas lu le journal du coin, et qu'il ignorait par conséquent tout du pic de pollution, car je ne peux quand-même pas prétendre qu'il avait allumé le feu par incivisme.

L'alerte à la pollution battait pourtant son plein, et même les transports en commun étaient gratuits dans le département. 

Un peu plus tard, DD et moi avant malgré tout pris la voiture pour acheter de quoi manger presque à côté. Les vitesses ayant été réduites de 20 km/h par rapport aux vitesses normalement autorisées, nous roulions en pépère - plus encore que d'habitude.

Pollution ou pas, elle grattait pourtant un peu au fond de la gorge, mais tout le monde nous doublait à vive allure. 

Dimanche le soleil était radieux. Si la température avait été un peu plus élevée, on aurait pu s'imaginer en été.

Partout sur notre route (car nous avons été amenés à sortir), des fumées s'élevaient et des automobilistes nous klaxonnaient quand nous ralentissions encore pour que je puisse en prendre quelques unes en photo, comme ici à Vittefleur



 ou encore là à Cany Barville.





Par contre, j'ai oublié de photographier les agriculteurs avec leurs tracteurs dans les champs. Il faut bien que le travail se fasse.